Après les tirs au but, le Real remporte son duel face à City et rejoint le Bayern en demi-finale
Les deux rencontres ont mis du temps à se décanter, mais le spectacle était finalement au rendez-vous.
- Publié le 17-04-2024 à 09h40
- Mis à jour le 18-04-2024 à 09h46
Du côté de l’Etihad Stadium, le Real a rapidement pris l’avantage dans un début de match marqué par les gestes techniques et longues phases de possession. C’est justement sur l’une d’entre elles que Vinicius va servir Rodrygo. L’attaquant brésilien a dû s’y reprendre à deux reprises pour ouvrir le score. Le Real est virtuellement qualifié après seulement 13 minutes de jeu.
Les Skyblues devaient alors réagir. Au contraire du match aller où ils avaient dû compter sur un Haaland fantomatique, l’attaquant norvégien était donc attendu. Mais c’est aussi le rôle des distributeurs au milieu de terrain de trouver le cyborg. C’est d’ailleurs ce qu’ils feront trois minutes après le but du Real, mais le mauvais timing du buteur a fait que le ballon passe au-dessus des cages de Lunin. Bernardo Silva adressait un nouveau centre deux minutes plus tard, le ballon s’échouant cette fois sur la transversale du gardien ukrainien.
Et quand le danger n’est pas venu d’Haaland, il vient très souvent des pieds de Kevin de Bruyne. Sa première frappe du match est déviée par Lunin. Sa deuxième tentative, pied gauche cette fois, est passée au-dessus des cages. Juste avant la mi-temps, KDB était tout proche du but de ces quarts de finale, mais Lunin a sorti un magnifique réflexe sur sa ligne.
Les Citizens ont alors montré le grand jeu dans le deuxième acte. Avec un pressing encore plus étouffant qu’en première mi-temps, les hommes de Guardiola ont accumulé les occasions, sans parvenir à changer le score. De Bruyne à nouveau, Silva, Grealish… rien n’y fait, et le temps pressait pour City.
Comme annoncé, deux hommes à la bannière noire-jaune-rouge pouvaient s’ériger en héros providentiels pour Manchester. Et l’un d’entre eux, un certain Jeremy Doku, bouillonnait sur le banc en attendant son remplacement, attendu, avec Jack Grealish. Et le premier danger ne s’est pas fait attendre, et allait être décisif. Sur une belle accélération, l’ancien de Neerpede adresse un centre à ras de sol, repoussé malencontreusement dans les pieds de De Bruyne. Le milieu ne se fait pas prier et armait une frappe imparable dans le plafond de Lunin. City égalisait, et c’est mérité !
Bis repetita quelques minutes plus tard. Doku accélérait à nouveau sur son côté gauche, et servait un De Bruyne étonnamment seul à l’entrée du rectangle. Une fois n’est pas coutume, ce dernier manquait sa frappe qui s’envolait au-dessus des cages. Place à la prolongation !
Dans cette demi-heure de jeu supplémentaire, il ne s’est finalement pas passé grand-chose. Quelques maigres frappes de loin, une belle opportunité pour Rudiger, mais les deux équipes ne semblaient pas vouloir éviter la fatidique séance de tirs au but. Et ça, sans Kevin de Bruyne et Haaland, sortis quelques minutes plus tôt.
Et à la fin, c’est bien le Real qui gagne. Malgré le manqué de Modric, les merengues sont aidés par la nonchalance de Bernardo Silva et Kovacic, mais aussi par l’abnégation de Rudiger, auteur du penalty décisif. La “Casa blanca” est en demi-finale !
Le Bayern en domination… quasi stérile
De l’autre côté, Arsenal, sans Trossard dans le 11 de base, a longtemps bataillé dans son propre camp contre les assauts bavarois. Après le 2-2 du match aller à l’Emirates, les coéquipiers d’Harry Kane avaient un léger avantage psychologique avant d’aborder cette rencontre, tout en sachant que seul le succès comptait. Et que la Ligue des Champions restait leur seule possibilité de trophée cette saison.
Le Bayern s’est procuré plusieurs possibilités dans la 1re demi-heure, avec d’abord Kane, puis Mazraoui. Mais leurs frappes passaient à côté des cages de Raya. La tentative de loin du capitaine londonien Odegaard est difficilement captée par Neuer, sans grand danger pour autant.
À l’heure de jeu, la domination stérile de la première mi-temps allait enfin payer. Guerreiro, déjà auteur d’une superbe tête sur le poteau quelques minutes plus tôt, a adressé un magnifique centre pour Kimmich. Venu de la deuxième ligne, il catapultait le ballon dans les cages de Raya, complètement impuissant.
Le Bayern a eu plusieurs occasions de faire le break en toute fin de rencontre. Mais la réaction d’Arsenal a été trop timide pour espérer quoi que ce soit. Le Bayern se qualifie dans ces quarts de finale.